Cobra

Cobra, le rebelle galactique en tenue rouge

Ah, Cobra (ou Space Adventure Cobra pour les puristes de la science-fiction des années 80). C’est cette série animée qui, à l’instar de son héros, a un style aussi flamboyant qu’une explosion de nébuleuse. Créée par Buichi Terasawa et adaptée en série animée en 1982, Cobra nous embarque dans un univers où les pistolets psychiques côtoient les femmes fatales, le tout saupoudré d’une dose de kitsch assumé et de musique funky.

Cobra, notre héros, est une sorte de James Bond cosmique, mais avec une arme littéralement greffée à son bras gauche. Avec son sourire narquois, son humour décontracté et sa capacité à se sortir des pires situations, il est l’anti-héros parfait pour des aventures interstellaires pleines de rebondissements. Accrochez vos ceintures : direction l’espace… et les ennuis !

Un univers déjanté qui ne se prend jamais au sérieux

L’un des plus grands atouts de Cobra, c’est son univers. Ici, tout est permis : des pirates de l’espace qui veulent contrôler la galaxie, des planètes pleines de mystères, et des courses-poursuites dans des vaisseaux plus rapides que la lumière. Chaque épisode est une nouvelle escapade, mêlant action, intrigue, et un soupçon de romance.

Mais ce qui distingue réellement Cobra, c’est son ton. Contrairement à d’autres séries de science-fiction qui se perdent dans des discours pseudo-philosophiques sur l’humanité, Cobra préfère offrir une dose généreuse de fun. Cobra lui-même résume parfaitement cette attitude : pourquoi s’inquiéter de l’effondrement galactique quand on peut juste profiter du voyage avec style ?

Cobra : un héros cool… peut-être un peu trop

Cobra est le genre de héros qu’on aimerait détester, mais on ne peut pas. Charismatique, sûr de lui (voire trop), et toujours prêt à balancer une punchline en pleine fusillade, il est l’incarnation du « mec cool » des années 80. Sa tenue rouge vif, faisant saillir sa musculature parfaite, semble crier : « Oui, je suis parfait, et alors ? ».

Mais sous cette façade se cache un homme plus complexe. Amnésique au début de la série, il a choisi de se cacher derrière une nouvelle identité pour fuir son passé de hors-la-loi galactique. Pourtant, le destin – et une bonne dose de chaos – finit toujours par le rattraper. Entre deux blagues, Cobra nous montre un côté plus vulnérable, ajoutant une profondeur bienvenue à son personnage.

Jane, Catherine et Dominique : le trio de choc

L’autre force de Cobra, ce sont les femmes qui l’accompagnent. Jane, Catherine et Dominique ne sont pas juste des faire-valoir; elles sont des personnages à part entière, avec leurs propres motivations et arcs narratifs.

Jane, en particulier, est bien plus qu’un simple intérêt amoureux pour Cobra. Forte, intelligente, et déterminée, elle est une alliée précieuse dans ses aventures. Catherine, quant à elle, apporte une touche de mystère et de drame, tandis que Dominique, avec son charisme et son esprit combatif, pourrait voler la vedette à n’importe quel moment.

Cependant, on ne peut pas ignorer le fait que la série s’inscrit dans une époque où l’apparence des personnages féminins était parfois plus mise en avant que leurs compétences. Heureusement, l’écriture des personnages compense largement ce biais visuel.

Visuels et musiques : une explosion rétro dans vos yeux et vos oreilles

Avec ses couleurs flashy, ses designs futuristes et ses décors intergalactiques, Cobra est un véritable festin pour les amateurs de rétro. Chaque plan regorge de détails, qu’il s’agisse des intérieurs de vaisseaux spatiaux ou des paysages exotiques des planètes visitées.

La musique, quant à elle, est l’une des stars de la série. Les mélodies funky, les riffs de guitare électrique et les thèmes épiques ajoutent une énergie contagieuse à chaque scène. Sérieusement, essayez de ne pas vous sentir comme un héros interstellaire en écoutant la bande originale – c’est impossible.

Quelques défauts : l’excès d’excès

Aussi amusante que soit Cobra, elle n’est pas sans défauts. Parfois, son ton léger frôle l’absurde, rendant certains moments dramatiques un peu difficiles à prendre au sérieux. De plus, l’intrigue peut sembler décousue par endroits, passant d’une aventure à une autre sans véritable fil conducteur.

Et puis, il y a Cobra lui-même. Bien que son arrogance soit charmante la plupart du temps, elle peut devenir un peu irritante. Tout le monde n’a pas le charisme nécessaire pour porter une série entière sur ses épaules… mais Cobra s’en sort étonnamment bien malgré tout.

Quelques anecdotes croustillantes

1. Une inspiration cinématographique : Buichi Terasawa a admis s’être inspiré de Jean-Paul Belmondo pour le look de Cobra. Ce qui explique peut-être pourquoi le personnage semble si… français dans son approche de la vie.
2. Une adaptation au cinéma : Avant la série animée, Space Adventure Cobra a été adapté en film en 1982, offrant une version condensée mais tout aussi spectaculaire de ses aventures.
3. Un bras légendaire : Le célèbre Psychogun de Cobra, intégré à son bras gauche, est devenu un symbole culte de la science-fiction japonaise. Il a même inspiré des gadgets similaires dans d’autres œuvres.

Conclusion : Une aventure intergalactique avec panache

Space Adventure Cobra est une série qui embrasse pleinement son côté excentrique. Avec son héros décontracté, ses aventures trépidantes et son univers visuellement captivant, elle reste un incontournable pour les fans de science-fiction rétro. Certes, elle n’est pas parfaite – parfois, elle en fait un peu trop – mais c’est précisément ce qui fait son charme.

Si vous n’avez jamais vu Cobra, préparez-vous à embarquer pour un voyage où l’ennui n’a pas sa place. Et si vous êtes déjà fan, peut-être que ce texte vous donnera envie de replonger dans ses aventures. Alors, prêt à ressortir le Psychogun ?